HEROÏNES INSPIRANTES, elles font le job et grâce à leurs contributions la société fonctionne. Les héroïnes du quotidien, nous les avons applaudies pendant la crise sanitaire liée au Covid-19 : les infirmières, les caissières, la boulangère… Nous avons réalisé que nous vivons dans une même société, tous reliés les uns aux autres.
Des femmes photographiées comme des STARS, selon des poses de super héroïnes.
Des fonds de studio créés par une scénographe et peints à la main, dans l’esprit des célèbres fonds de studio Oliphant, valoriseront la beauté de ces héroïnes et offriront un moment pour chacune.
L’exposition des « Héroïnes du Quotidien » est rêvée et orchestrée par Clélia Alric & Anne-Cécile Ribeiro, Photographe et Scénographe.
J’ai rencontré Margaret Lansink grace à l’association FemmesPhotographes. J’ai tout de suite été touchée par la sensibilité de son travail, mais aussi par la force et le propos limpide.
Margaret Lansink travaille de façon instinctive. Elle recherche inlassablement à représenter visuellement les relations entre les personnes ainsi que leur ancrage dans leur environnement physique.
L’ATELIER CLELIA ALRIC a la chance d’accueillir sa série « A la frontière du néant… Sur le chemin de la guérison ».
Margaret Lansink nous propose des images révélant en douceur la déchirure due à une séparation avec sa fille. Parfois, la proximité est si forte qu’on ne sait pas ou s’arrête l’un et ou commence l’autre. Mais quand l’autre n’est plus là cette frontière ne s’ouvre que sur un grand vide.
L’histoire aurait pu s’arrêter là, belle et triste.
Mais ce lien déchiré a été reconstruit. Il n’en devient que plus précieux. Margaret Lansink en a réalisé des collages à partir de photos déchirées puis reliées à la feuille d’or. Elle s’est inspirée de l’art japonais de la réparation des céramiques : le kintsugi. Cet art long et difficile consiste à réparer les céramiques, non pas en cachant les cassures mais en les reliant à l’or. Le nouvel objet porteur de son histoire et de sa cassure est plus beau, solide et précieux.
« A la frontière du néant » sera exposée à l’ATELIER CLELIA ALRIC, 35 rue Saint Jean à Niort, du 12 mars au 4 avril 2020. Le vernissage aura lieu le jeudi 12 mars à partir de 18h.
Plasticien, romancier, pédagogue, amateur d’art et curieux de tout, Xavier Ribot créé des oeuvres qui nous questionnent.
Nous sommes des exilés du paradis perdu, confrontés aux réalités des migrations géographiques actuelles.
Xavier Ribot arrête le temps avec ses sabliers immobiles, ou peut-être nous rappelle-t-il que nous risquons nous même d’écourter notre temps sur Terre.
Il nous fait manipuler ses affiches, qui nous ont elles-même manipulés.
Il expose à l’ATELIER CLELIA ALRIC, au 35 rue Saint Jean à Niort, jusqu’au 29 février.
« …Par l’utilisation du papier peint, arraché dans des maisons abandonnées du nord de la France, je témoigne de la petite et de la grande histoire.
Ces maisons sont souillées par les outrages du temps que la faillite des conditions économiques a permis de mettre à nues.
Nous sommes tous de quelque part, venant de lieux façonnés, réceptacles, abris ou frontières, habités ou désertés, qui nous imprègnent de leur harmonie ou de leur faille, nous orientent ou nous perdent.
Mémoire inscrite, contraintes installées, ruptures, failles ou faillites.
En m’attachant aux espaces domestiques, lieux façonnés par l’histoire des familles, j’interroge cette faille, réceptacle de codes qui inscrivent les êtres dans leurs lieux et postures.
Dans un premier temps mon intention est un travail de constat, rendant compte de la « Mémoire des lieux .
J’extirpe alors des résidus de papier peint dans des maisons abandonnées, puis je recrée à partir d’eux une mémoire collective, désuète et refoulée.
Je renforce et révèle ainsi les traces de vies (salissures, décrépitudes…) pour souligner l’échec de la mémoire et interroger sur la fragilité des valeurs esthétiques, sociales et historiques.
Dans un deuxième temps, que j’ai intitulé « Fragments d’une légende », les papiers peints, ces témoins historiques et sociaux de l’intimité de l’être, deviennent les indices d’un passage et les derniers résidus de l’abandon.
Alors « j’empreinte » sur eux des objets familiers et quotidiens : lavabos, robinets, tuyaux, têtes de lits, etc.
La question de l’identité est alors posée.
Celle qui nous engage, dès la naissance, à définir les preuves de notre cohérence au monde.
Le dernier temps intitulé «Le jeu du corps et Le corps du je» met en abîme la mémoire.
J’interroge le corps social par le biais du papier peint comme élément, indice référant à l’intimité de l’être.
La figure humaine est apparue dans mon travail, une figure à présent consciente et assumée…. »
En petit groupe, apprendre les bases de la technique, de la créativité, s’exercer à la prise de
vue, approfondir la composition et le cadrage, avec des focus sur la photographie de famille,
de voyage et de portrait.
Convivialité et bienveillance pour guide.
8 sessions les mardis soirs, pour apprendre progressivement, avoir le temps de pratiquer et revenir sur les points souhaités.
Exposition / sensibilité, relation couple vitesse / diaphragme.
Gestion des contrastes (contre-jours, scènes nocturnes, …), mesure de la luminosité.
Gestion des couleurs (balance des blancs). Photo et conversion en noir et blanc.
Manipulation et paramétrage des appareils.
SESSION 2 : LES CLES DE LA CREATIVITE
Mise au point (M.a.P autofocus, manuelle) et netteté (qualité optique)
Gestion de la profondeur de champ (priorité diaphragme, zone M.a.P), mode A ou Av.
Gestion des flous de mouvement (priorité vitesse, pose B), mode S ou TV.
Manipulation et réglage des appareils.
SESSION 3 : SÉANCE PRISE DE VUE
Exercices de maîtrise de la profondeur de champ en priorité diaphragme (mode A / Av)
Exercices de maîtrise du flou de mouvement en priorité vitesse (mode S / Tv)
Utilisation des modes automatique P (avec décalage programme) et manuel M
Utilisation de la mémorisation d’exposition et de mise au point
Utilisation du flash
SESSION 4 : COMPOSITION ET CADRAGE
Format, lignes, points forts, équilibre de la composition (visualisation photos exemples)
Visualisation collective commentée des photos réalisées par les stagiaires.
SESSION 5 : SCÉANCE LIBRE
Séance de questions / réponses et/ou retour sur certains points du programme.
Echange et discussion libre sur différents aspects de la photographie …
Et la retouche ?…
.
SESSION 6 : PHOTOGRAPHIER SES ENFANTS
Saisir l’émotion, reconnaître la lumière et s’en servir, cadrage, choisir son angle de vue,
mettre en valeur le sujet de la photo avec la composition, symétrie, notion de série, 50€
SESSION 7 : PHOTOGRAPHIE DE VOYAGE
Matériel, temporalité, variés les sujet, photographier des inconnus, photographie lifestyle,
narration, faire un album.50€
SESSION 8 : PHOTOGRAPHIE DE PORTRAIT
Quelles focales, vitesse, ouverture, iso ? Mesure, position, composition, cadrage, type de lumière, Les grands portraitistes 50€
Début des cours le 26 novembre.
385€ pour l’ensemble des cours, 250€ pour les 5 sessions techniques, les sessions thématiques peuvent être prises séparément à 50€ la sessions.
Il photographie de nuit paysages, architectures et objets. Il privilégie les lieux de mémoire sur lesquels il intervient à l’aide de faisceaux lumineux. Pratiquant des temps d’exposition très longs, il se déplace, sans jamais apparaître, dans l’espace photographié qu’il éclaire à la torche électrique. En redessinant des contours fictifs, en multipliant les directions d’ombre et de lumière, il sculpte des volumes qui transposent les objets et les paysages dans un univers onirique où les frontières entre visible et invisible, réel et imaginaire s’entremêlent. Dans sa série « Exil », il met en scène des personnages dans des décors nocturnes. Son deuxième axe de recherche est d’inspiration sociale.
LA CABANE
La cabane est un langage non verbal qui instaure un dialogue entre l’homme et l’espace social. Elle est un refuge contre la civilisation industrielle globalisée et une figure de résistance à l’acculturation brutale qui en résulte.
Elle réveille en nous l’enfance endormie, elle est l’image de la construction possible d’un ailleurs.
Quand on arrive à la cabane, « …on laissera certaines choses en arrière, franchira une borne invisible ; des lois nouvelles, universelles, plus libérales, commenceront à s’établir autour et au-dedans de nous » H.D. Thoreau.
La cabane primitive fut un modèle de pensée pour des philosophes (Vitruve, J.J. Rousseau, H.D. Thoreau…) des architectes (Perret, Prouvé, Le Corbusier) des artistes (Schwitters, Buren, Turrell) Ils ont conceptualisé une pensée écologique avant l’heure, reconstruisant le lien homme-nature avec la cabane en trait d’union.
« J’allais alors chercher quelques lieu sauvage dans la forêt, quelque lieu désert où rien ne montrant la main des hommes n’annonce la servitude et la domination, quelque asile où je puisse croire avoir pénétré le premier et où nul tiers importun ne vint s’interposer entre la nature et moi. » J.J. Rousseau
Et pourtant combien de cabanes différentes ! Autant que de contes de fée :
La grangette abrite le foin mais aussi des piques niques dominicaux, la cabane du jardin est la réserve d’oxygène et de calme après une dure journée de travail. Dans le jardin familial elle est le refuge de l’imaginaire enfantin, au bord de la mer elle réunit le monde des hommes à l’infini de l’horizon. Les zadistes nous disent avec leurs cabanes qu’une autre vie est possible dans la décroissance et le respect de la nature.
Ils ont construit des cabanes pour s’opposer à des projets pharaoniques de bétonisation d’espaces naturels, elles accueillent les militants et sont aussi des lieux de vie communautaire. Elle est la preuve que les hommes peuvent trouver sur place les moyens matériels et humains d’exister là.
« Ainsi les cabanes sont-elles des lieux où l’intelligence et les imaginaires entrent rapidement en ébullition. Ce sont des réserves de rêves et de réflexion pour quiconque y séjourne…Alors les paroles en s’entrelaçant, composent d’autres cabanes, de pensées et de mots cette fois, des programmes provisoires capables d’ouvrir de nouveaux horizons de vie. » Gilles A. Tiberghien
L’espace d’implantation de la cabane détermine sa perception. La même cabane dans un terrain vague, perchée sur un arbre, dans un jardin, un parc, une forêt etc.… prendra un autre sens, une autre interprétation. Sa seule architecture ne suffit donc pas à la décrire, son contexte est déterminant.
Thoreau insiste sur la situation de sa cabane au bord de l’étang de Walden, Le Corbusier sur son implantation au dessus de la mer et Rousseau au parc d’Ermenonville dans un lieu désert dominant un étang.
L’approche de la cabane, une fois énoncé sa définition archétypale (protection, enfance, résistance, retour aux origines), nécessite une description de sa fonction : abri de personne, d’outils, espace de travail, de loisir, de repos, refuge etc.). Nous pouvons aussi la catégorisée par son architecture :
Toujours provisoire, d’échelle réduite, quelquefois produite industriellement, plus souvent relevant de l’auto construction. Souvent elle répond à des standards culturels et professionnels : cabanes d’huitriers, de pêche au carrelet, granges à foin, abri de berger, hébergement touristique…
Les gestionnaires des jardins familiaux tentent (avec peine !) d’imposer des normes de construction.
Mais la cabane est bien souvent en marge, implantée illégalement sans soucis des règlements d’urbanisme.
Elle n’en investit pas moins notre imaginaire. A travers la cabane, c’est de notre rapport au temps et à l’espace dont il est question.
La galerie accueillera trois photographes et un sculpteur
du jeudi 12 septembre au samedi 5 octobre.
Michel Séméniako nous apporte l’ELOGE DE LA CABANE. « Elle est un refuge contre la civilisation industrielle globalisée et une figure de résistance à l’acculturation brutale qui en résulte. Elle réveille en nous l’enfance endormie, elle est l’image de la construction possible d’un ailleurs. »
Max De Larminat est un poète, sculpteur, illustrateur et photographe. Revenant de Tokyo, où ils ont été exposés à la Galerie TOM, les 48 objets originaux du Petit herbier.
Cam Linh Huynh est voyageuse photographe adepte de l’esthétique Lomo. Elle a exposé à Singapour, Montréal, Paris et Avignon. Elle a participé à différents projets avec Emmaüs Solidarité. « Accepter l’erreur, rencontrer, juxtaposer les personnes et les lieux » sont ses guides.
Parce que notre vécu est inscrit dans nos mains, Clélia Alric les a photographiées simplement. Des expériences humbles, souvenirs historiques et témoins d’une vie passée sont inscrits dans ces peaux tannées par le travail.
Vernissage le jeudi 12 septembre à partir de 18h30 en présence des artistes.
Antonin a réalisé un périple en Europe pour voir les plus beau parc botanique. Son projet « Chaos Botanico » capture la beauté, l’intemporalité, la force du règne végétal.